Une quinzaine de personnes assistait vendredi après-midi, à la réunion organisée par la municipalité, sur la communalisation des biens de section. Linda Bénard, la maire, expose les raisons ayant poussé la commune à se lancer dans une telle procédure. Sur diverses parcelles, l'office national des forêts a fait remarquer aux élus que du bois arrivé à maturité pourrie sur place, faute d'être exploité.
La forêt produit annuellement environ 2.000 m ³ de bois, dont seulement une centaine est prélevée par les ayants droit d'affouage. L'idée serait qu'après mutualisation, ces parcelles (gérées par l'ONF) soient exploitées par des bûcherons professionnels. Le bois, dans un premier temps serait mis à disposition de tous les habitants de la commune qui en feraient la demande et l'acqueraient « à prix coûtant » et le surplus vendu au bénéfice de la commune. Chloé Maisonneuve, avocate spécialisée, a répondu aux questions de l'assistance. La commune peut réaliser une opération de communalisation sous condition de trouver un consensus avec les habitants de la section. Mais, le transfert peut-être simplifié dans trois cas : si la commune paie les impôts fonciers de la section depuis plus de 3 ans. S'il n'y a plus d'habitants sur la section. Si lors d'une consultation (et ce dès la première), 50 % au moins des habitants de la section ne s'y rendent pas. Face aux inquiétudes, notamment des agriculteurs, l'avocate précise que tous les baux et conventions en cours, continuent d'être valables et qu'une communalisation n'en remet pas en cause la jouissance. À ceux qui ont des conventions pluri annuelles de pâturage, la spécialiste conseille de faire établir un bail sur neuf ans bien plus protecteur.
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Ma vérité…
Nous sommes chaque année très heureux de partager toutes les richesses et les beautés de notre cher pays d'adoption. Nous avons tous conscience que génération après génération nos aïeux ont façonné leur environnement et ont essayé de s'adapter et d'apprivoiser la nature pour en tirer le meilleur parti. La vie était et est restée difficile pour ceux qui voient passer chaque année les saisons sans pouvoir s'en échapper. L'évolution de la société et l'attrait d'une vie meilleure a entrainé la désertification et l'abandon de ce dont nous sommes si fier de retrouver quelques semaines par an. Les moyens manquent de plus en plus à ces obstinés, amoureux de leur région. Ils ont besoin de notre soutien pour ne pas sombrer dans le renoncement. Ne leur donnons pas l'impression d'être, pour nous, uniquement, les derniers vestiges d'un passé révolu et qui tend à disparaître. Nous nous devons de respecter et soutenir ceux qui continuent de se battre, admirer leurs efforts et leur savoir faire, en essayant de comprendre et d'assimiler leur style de vie car ils s'efforcent de maintenir et de mettre en valeur ce qui nous plait tant et dont nous profitons largement, bien souvent, en tant que spectateur, sans faire le moindre effort. Pourquoi ne pas tenter de retrouver l'entraide et le soutien des temps passés et renouer avec des traditions qui permettaient les échanges, la convivialité et la compréhension. Nous dénonçons un monde devenu de plus en plus égoîste mais que faisons nous pour redesser la barre ? Si nos enfants, comme je l'ai fait dans ma jeunesse, se proposaient de partager les travaux de la ferme, d'apporter leur aide en fonction de leur âge et de leurs moyens, ils découvriraient ainsi un autre mode de vie plus proche de la nature et qui serait incontestement pour eux un enrichissement et un moyen pour acquérir les vraies valeurs de la vie. Nos régions de montagne n'ont rien à voir avec la vie en ville et le chant du cop et le son des cloches des vaches sont tout de même plus agréables à entendre que le bruit des klaxons, quant aux bouses, vu leur taille, elles sont bien plus facile à éviter que les crottes des chiens sur les trottoirs de nos villes ou de nos parcs. N'oublions pas que nous, simples vacanciers, même en étant propriétaire, ne sommes que des invités et par la plus élémentaire correction et rêgle de savoir savoir vivre, nous devons éprouver et témoigner du respect et de la reconnaissance pour ceux qui nous reçoivent et tentent encore d'entretenir et de valoriser notre patrimoine. Si possible, tendons-leur la main et essayons d'avancer ensemble pour faire renaître les valeurs du passé... |
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