Saint Jacques Des Blats et la vallée de la Cère

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Elevage - Culture
Traditionnellement cette région à toujours été une terre d'élevage et de culture.
Autour des troupeaux de vaches, chaque famille engraissait volailles, porcs...., fabriquait beurre et fromage

Les prairies et les terres communales leur assurait la nourriture ainsi qu'aux moutons et chèvres qui donnait laine et lait et permettait de fabriquer le fameux  "cabécou"

Sur les terres plus fertiles on cultivait le blé et le seigle pour faire le pain.

​Chaque foyer vivait ainsi en autarcie mais savait, à l'occasion, se regrouper pour, ensemble, s'entraider.
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Un tirage au sort déterminait l’ordre de moissonnage. Tous les hommes valides y participaient avec un fauchage à la faux en ligne et les femmes regroupaient le foin en tas, les ainées apportaient le déjeuner de midi dans des paniers pour un pique-nique géant pris sur place, dans la joie et la bonne humeur (soupe au vin, charcuterie, fromage).
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Chaque jour un muletier récoltait le lait de toutes les fermes du hameau pour l'emmener à la laiterie du village
Le four communal, mis en chauffe la veille, assurait toutes les semaines avec un "fournier" désigné à tour de rôle, la cuisson des tourtes de pain blanc et de seigle, les choux farcis et, pour terminer, selon les saisons, les tartes aux prunes, aux myrtilles ou aux pruneaux, qui embaumaient le village.

Le battage du blé au fléau était encore une occasion de réunir l’ensemble du village de même que la procession pour aller moudre le blé au moulin.
Chaque famille d’éleveur avait à cœur d’entraîner des vaches pour former les meilleurs attelages de char.

L’activité des burons, ces petites maisons en pierre qui servaient d'abri aux bergers lors des estives permettaient de fabriquer un excellent Cantal et étaient un but de visite lors de promenade pour ramasser les myrtilles avec de gros peignes….
L'estive au buron était assurée par quatre buronniers ou plus selon la taille des burons : * Le roul, en général un adolescent servant d'homme à tout faire, * le bédelier (bedeliè), chargé de s'occuper des veaux (bedelóus), notamment de les amener à la mère pour amorcer la lactation, * Le pastre (pástre), chargé de garder et rassembler le troupeau pour la traite, * Le cantalès (contalés), patron-vacher du buron chargé de fabriquer la tome fraîche et le fromage qui en est issu (cantal ou laguiole).
Ajoutons, pour ne rien oublier : * Le chien, pour ramener les vaches, le roul tenait couramment cette même fonction. Sur l'Aubrac le chien était formellement proscrit. Les vaches ne supportaient pas sa présence.
Deux fois par jour, le matin très tôt et en fin d'après-midi, la traite des vaches fournissait le lait, transporté au buron dans la gerle.
Le lait, emprésuré, était ensuite mis à « prendre » pendant 1 heure. Le caillé ainsi obtenu était découpé à l'aide d'une menòla (terme de la Lozère et de l'Aveyron) ou d'un frénial (terme du Cantal) ou encore tranche-caillé, puis séparé du petit-lait. Le caillé était ensuite pressé sous la catseuse (grande presse en bois) et devenait la tome. Celle-ci était ensuite émiettée à l'aide de la fraiseuse, salée, puis transvasée dans un moule en bois ou en aluminium dans lequel elle était pressée à nouveau.
Enfin, la fourme ainsi obtenue était entreposée dans la cave du buron (à la température ambiante ) pour l'affinage qui durait de 45 jours à plusieurs mois (10 mois en général et 18 mois au maximum).

​La fête du cochon était encore une occasion pour les femmes du village de préparer ensemble toute la charcuterie en se répartissant les tâches.

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Et que dire des longues soirées d’automne où les familles se réunissaient autour du «Cantou » en faisant griller des châtaignes et écouter les conteurs qui perpétuaient les légendes, les souvenirs et les histoires drôles et anecdotiques des derniers mois.
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La période hivernale était propice au développement d'un artisanat local utilitaire tel que la fabrication de paniers, rateaux et fourches en bois, de tissage, de tricot et dentelles
Des ateliers de tissage se sont développés, notamment aux Gardes, et les draps fabriqués, même s'ils vous rapaient la peau étaient inusables et se transmettaient de génération en génération. On savait cultiver et travailler le lin en alternance avec le seigle.
Une nouvelle culture pour l'Auvergne : le chanvre... 
Cette filière agricole connaît aujourd'hui un regain d'intérêt dans la région avec pour objectif de « Créer un lien entre agriculteurs, professionnels du bâtiment et éco-constructeurs autour d'un produit local, équitable ». La valorisation du chanvre dans les paysages auvergnats peut se faire également dans le respect de la biodiversité. Vidéo réalisée à l'occasion de la Fête de la science itinérante à Allègre (43) - 2010
Un autre état d'esprit....
En ce temps là, les "vacanciers" n'hésitaient pas à prêter la main en échange de menus services ou de produits de la ferme... Mais, même si la vie était dure, nos aînés savaient faire la fête, prendre du bon temps et s'amuser.
Que sont devenues nos montagnes laissées à l’abandon et désormais envahies par les noisetiers, les hêtres et les genêts. Nos agriculteurs, paysans et éleveurs qui par leur travail rude et difficile assuraient l’entretien des pâtures et des champs, étaient depuis des générations les gardiens de notre patrimoine et les « écologistes » des siècles d’antan, sans en avoir ni conscience ni reconnaissance.  Ce sont pourtant les uniques acteurs et conservateurs de cette nature que nous apprécions tant.
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