Saint Jacques Des Blats et la vallée de la Cère

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La Musique Auvergnate


​La musique en Auvergne est une tradition très ancienne qui a donné une poésie de grande qualité. Elle est connue depuis le xiiie siècle avec les troubadours dont le plus grand nombre était originaire d'Auvergne et du Limousin. Cette poésie est indissociable des formes locales de la langue, qu'il s'agisse de l'auvergnat ou du dialecte carladézien.
On trouve aussi un immense répertoire de chansons en français, essentiellement des complaintes mais aussi des airs de danse où des chants de quête de la période de Pâques, dits "Réveillez".
Musique à danser

​La plus célèbre est la bourrée. Remise deux fois au goût du jour, d'abord au xixe siècle avec le revivalisme de la schola cantorum, ensuite dans les années 1970 lors de la vague folk, cette musique de tradition orale avait été collectée par des ethnologues et des musiciens, notée puis mise sur bandes audio; ce qui a permis à de nombreux groupes actuels d'enrichir leur répertoire.
Cours de Bourrée
Les instruments les plus typiques de cette musique sont d'abord la vielle à roue, les cornemuses (parmi elles la cabrette), à partir du xviiie siècle le violon (joué par les violoneux), au xxe siècle l'accordéon diatonique, avec certains instruments issus des fanfares (saxophones, clarinettes, fifres...), et actuellement toutes les ressources des instruments électroniques, des guitares, des percussions
Parmi les danses traditionnelles, qui sont actuellement pratiquées dans toute la France, on peut noter entre autres la bourrée auvergnate à trois temps (ou montagnarde), qui, bien qu'ayant une image souvent décriée, est une danse assez libre qui se pratique le plus souvent à quatre danseurs (parfois deux danseurs). Elle se différencie de la bourrée droite (bourrée dite à deux temps) par son rythme à trois temps.

On danse aussi dans le répertoire traditionnel auvergnat des danses de couple plus récentes comme la valse ou la scottish.
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         Vermerie    Rispal        Roux
Les Instruments :


​L’Histoire de la Cabrette

La cabrette une grande histoire ! : Le son de la cabrette a rythmé la vie auvergnate à Paris, au XIX  siècle


Sans la cabrette… point de bal musette

Incontournable dans toutes les fêtes folkloriques, la cabrette reste l’âme de l’Auvergne, expatriée au XIX’ siècle pour les Auvergnats de Paris.

L’origine de la cabrette remonte à la nuit des temps, bien que son apparence ait changé au fil des siècles. La plus ancienne connue fut, en effet, trouvée dans un sarcophage en Mésopotamie. datée de 5.000 ans avant Jésus-Christ. Oit la retrouve ensuite à chaque période de l’Histoire.

Ainsi est elle utilisée au Moyen-âge. par les troubadours qui égaient les sombres salles des châteaux forts pour le plus grand bonheur des dames. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’instrument n’est pas celui des pâtres, sur le flanc des puys.
La cabrette a ses entrées dans les cours

De fait, la cabrette que l’on appelle également musette, a ses entrées dans les cours et les chevaliers sont loin de la dédaigner. Pour exemple, Astorg d’Aurillac qui composa lors de la première croisade de Saint- Louis, une poésie poignante après la défaite de Mansourah (1250).
Si elle fait danser bourrées et branles à Henri IV et Marguerite de Valois, elle rythme également la vie militaire et les soldats, comme ils le feront plus tard au son du clairon, se rassemblent et marchent du même pas à la cadence donnée par les cabrettaïre (joueurs de cabrette).

De la famille des hautbois, la cabrette tient son nom du sac qui la compose, réalisé en peau de chèvre (cabre signifiant chèvre en occitan).

Complexe instrument, en vérité, formé de trois parties : le sac renfermant l’air, le pied qui est formé du hautbois, du bourdon (tuyaux sonores) et du soufflet qui approvisionne le sac en air. Difficile est, aussi, l’art du cabrettaïre qui doit synchroniser ses mouvements avec justesse et minutie. tout en scandant la mélodie en frappant du pied.

C’est cet art si caractéristique que les Auvergnats montés à Paris ont emporté dans leur bagage. au XIX siècle. Elle marque leur farouche volonté de réussir par une besogne souvent si dure, et ils ont su conserver l’art de leurs montagnes grâce à la musique.

Très tôt. en effet, des réunion s’organisent dans la colonie "rapatriée" et vont se transformer rapidement en un quotidien peuplé de mélodies traditionnelles, portées par les cabrettaïres inoubliables comme Antoine Bouscatel, Gabriel Ranvier, Martin Cayla, Henri Momboisse ou Jean Bergheau.
Les bars prennent le nom de bals et chaque soir, un musicien hissé au départ sur une simple table fait danser ses compatriotes. Le symbole ces manifestations reste la célèbre rue de l.appe. qualifiée comme un morceau d’Aurillac ou du vieux Clermont, à quelques mètres de la place de la Bastille ».

Les bougnats vivent aussi bien la nuit
Tout ce qui touche, de près de loin à l’Auvergne s’y dégotte du fromage, du pain. de la galoche vernie à la cabrette. Aussi besogneux soient-ils, les bougnats vivent aussi bien la nuit et dansent infatigablement ces bourrées qui fleurent bon le pays natal.
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En 1905, un autre instrument apparaît, qui va devenir complémentaire de la cabrette : l’accordéon, amené par les Italiens.  C’est le début d’une ère qui restera dans les annales de l'avant guerre, avec la naissance du bal musette. Une ère  s’éteindra. après 1920, avec de nouvelles musiques (rumbas) el de nouveaux instruments, issus du jazz et qui feront peu à peu, taire les accents de la cabrette.
La musique auvergnate savante
Deux compositeurs tiennent une place marquante pour la musique auvergnate : George Onslow et Joseph Canteloube.
George Onslow n'a jamais quitté l'Auvergne. Il a utilisé d'authentiques montagnardes d'Auvergne dans ses trois Quatuors Opus 10.
Joseph Canteloube (1879-1957) a collecté, harmonisé, et orchestré le recueil Chants d'Auvergne dans les années 1920. Ces chants traditionnels font partie du répertoire classique et ont été enregistrés par de nombreux chanteurs, telle la soprano Madeleine Grey qui les crée en 1926, les barytons Gérard Souzay puis Bernard Boucheix en 1966 et 2007, Victoria de Los Angeles en 1973, Frederica von Stade en 1985...
Au xixe siècle, on trouve dans les œuvres d'Emmanuel Chabrier, des compositions vocales comme Les plus jolies chansons du pays de France, chansons du folklore arrangées (1888) ou Ballade des gros dindons ; Villanelle des petits canards ; Pastorale des cochons roses..., chansons de la basse-cour (1889)

Plusieurs compositeurs de musique classique sont nés et, après avoir vécu en Auvergne, se sont établis à Paris. C'est le cas d'Antoine Lhoyer, d'Emmanuel Chabrier, de François George Hainl, d'André Messager, d'Antoine-François Marmontel, de Roger Désormières, d'André Gannes, de Daniel Meier et de François-Bernard Mâche.

Seuls quelques-uns sont originaires d’Auvergne et y ont établi leur activité , c’est le cas d’Henri Thévenin (né à Vichy), Gilles Raynal (né à Saint-Flour), et Baudime Jam (né à Clermont-Ferrand).
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