Histoire du Carladès
Le Carladès est une province historique qui tient son nom de Carlat, ancienne capitale de la Vicomté du Carladès où siégeait une forteresse. Après avoir fait raser le château de Carlat, Louis XIII en a fait un comté, avec Vic pour capitale, afin de le donner en 1643 à Honoré II Grimaldi, prince de Monaco, en dédommagement de la perte de ses domaines, lors de la signature du Traité de Péronne.
Ce traité a été signé dans le contexte troublé de la guerre de Trente Ans et de la rivalité franco-espagnole.
Le prince de Monaco cherchait à se débarrasser de la tutelle espagnole. Il lui fallait changer de protecteur. En outre, dans la stratégie d’affaiblissement de la puissance espagnole, Richelieu considérait que le roi de France renforcerait sa position en étendant son influence sur le Rocher.
Les biens d'Honoré II en territoire espagnol ayant été confisqués par le roi d'Espagne, le roi de France accordait, en compensation, au prince de Monaco le duché de Valentinois, le marquisat des Baux de Provence, le comté de Carladès, la cité de Chabeuil, les baronnies de Calvinet, de Buis et la seigneurie de Saint-Rémy-de-Provence.
A une époque, le Carladès s'étendait du sud de Murat aux portes d'Aurillac et englobait tout le nord Aveyron.
Le Carladès est une région profondément enracinée dans l'histoire du royaume de France, et plus particulièrement en terre occitane. Son histoire est d'une très grande richesse et d'une grande complexité.
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Cette région a été marquée par un grand nombre de personnages célèbres du royaume de France comme la Reine Margot, Anne d’Autriche, qui serait venue prier à la chapelle Notre-Dame-de-Consolation de Thiézac pour avoir un fils, le futur Louis XIV, vœu exaucé. Depuis, la chapelle est devenue un lieu de pèlerinage, des Princes de Monaco…
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Vic sur Cère ou Vic en Carladès (appelé ainsi jusqu’à la Révolution) est indissociable de l’histoire du Carladès. La ville s’installe très tôt sur la rive droite de la rivière Cère. Les premières traces d’habitats en dur sont datables du 11ème siècle. Mais Vic a été connu bien avant pour les vertus de sa source d’eaux minérales découverte sur le versant opposé : Vic fut tout d’abord un site Celte, puis un vicus Gallo Romain.
En 1414, c’est à Vic qu’est établi le siège du juge ordinaire de la vicomté. La ville s’agrandit et de nouvelles maisons apparaissent.
Après la Révolution, un second axe de communication modifie le visage urbain de la ville, la route dite Royale puis Impériale est créée (l’actuelle avenue Jean Lambert, la Route Nationale qui traverse Vic sur Cère). Les maisons s’accolent les unes aux autres pour former un village-rue.
A la fin du 19ème siècle, l’apparition de la voie ferrée et le développement du thermalisme favorisent l’extension de la ville sur la rive gauche et le développement d’un quartier résidentiel.
Le passage de l’un à l’autre de ces deux pôles distincts se fait par la rue basse, véritable axe de communication interne, encore aujourd'hui.
En 1414, c’est à Vic qu’est établi le siège du juge ordinaire de la vicomté. La ville s’agrandit et de nouvelles maisons apparaissent.
Après la Révolution, un second axe de communication modifie le visage urbain de la ville, la route dite Royale puis Impériale est créée (l’actuelle avenue Jean Lambert, la Route Nationale qui traverse Vic sur Cère). Les maisons s’accolent les unes aux autres pour former un village-rue.
A la fin du 19ème siècle, l’apparition de la voie ferrée et le développement du thermalisme favorisent l’extension de la ville sur la rive gauche et le développement d’un quartier résidentiel.
Le passage de l’un à l’autre de ces deux pôles distincts se fait par la rue basse, véritable axe de communication interne, encore aujourd'hui.
Le Prince de Monaco et son épouse Charlène en visite au Carladès
Le rocher monégasque conserva ces territoires jusqu'en 1791