A 1200 m d'altitude, ce village, accroché au versant est du strato-volcan, séduit par son architecture authentique et par son histoire. Son nom vient de l'occitan "gardo" désignant un poste de guet situé en hauteur. Les maisons blocs, dont la plupart datent d'avant 1800 se sont serrées les unes contre les autres en épousant le relief et à l'époque étaient recouvertes de chaume à l'exception de la maison de guet recouverte de lauzes.
Il sert de point de départ à de nombreuses randonnées pédestres et offre un excellent panorama sur la vallée de la Cère.
Son histoire se perd dans les temps des seigneurs avec son "four banal". Avant la révolution, le domaine des Gardes appartenait aux Bénédictines, religeuses de Vic en Carladès.
Le hameau autrefois....
Aujourd'hui
Vue sur St. Jacques des Blats et la vallée de la Cère
Le four L'ancien Buron des Gardes
On appelle ce four villageois, un "Four Banal". Le terme "Banal" est une lointaine référence au droit du moyen âge. ''Ban'' signifie ''astreinte''. Le four banal était celui que le seigneur avait fait construire et qui était obligatoire. On ne pouvait cuire son pain ailleurs. La raison principale en était la sécurité contre le feu, ce grand ennemi des temps passés, terrible pour des hameaux construits en bois, couverts de chaume et n'ayant pour l'éteindre que les seaux d'eau apportés de la fontaine. Souvent ceux qui cuisaient le pain à domicile y firent un feu qui détruisit le village. Une fois à deux fois la semaine (suivant le nombre d'habitants dans le hameau) le four était allumé 24 h sur 24 h et les familles utilisaient ''le temps de four'' qui leur était attribué afin de cuire leur pain. En plus, c'était un lieu de rencontre très prisé, car la chaleur près du four était bénéfique à tous, en comparaison du climat hivernal extérieur.
Le Calvaire : Mes arrières grands parents, mes grands parents avec mes parents et ma fille
Des moments de vie...
Les différentes maisons du hameau...
Sur le chemin du moulin et de la Dévèze...
Le moulin abîmé par le temps ... et restauré... Remerciements à Robert Rongier
C'est là qu'avec Léontou et Marcelle nous construisions des retenues d'eau dans le ruisseau afin de se baigner et se rafraîchir. On arrivait même à faire quelques brasses... le bief existait encore...
Sur la photo : Mes parents et moi, Anna Chalmette, la grand-mère de Jean-Claude Dérestiat et soeur de mon grand-père, ma tante Denise, la soeur de ma mère. En dessous : Jean-Claude Dérestiat, Marcelle et Léontou Laroque.
Et que dire des parties de pêche à la ligne ou à la main... Ici mon oncle Jean Bompard avec ma grand-mère.
En 2022 l'histoire continue avec la famille de mon fils Laurent...
Le pont nous permettait de rejoindre la Dévèze où paissaient en liberté pendant la pérode estivale les troupeaux des différentes fermes des Gardes.
En suivant le ruisseau vers l'amont vous trouverez deux cascades, endroits rêvés pour les pécheurs.