Ernest Tyssandier d'Escous (1813-1889)
est un agronome, un éleveur et un homme politique qui fut à la suite de Louis-Furcy Grognier, le restaurateur de la race bovine de Salers qui tombait dans la décadence et l'oubli. « Grâce à lui, les vaches rouges qui font la fierté du Cantal ont atteint leur niveau de beauté et leurs exceptionnelles qualités » |
C'est après la seconde Guerre mondiale que furent entrepris les grands travaux de modernisation de la commune, alors que M. Feniès était maire. Le couvent des Sœurs de la Compagnie de Notre-Dame [archive] fut rasé pour permettre l'édification du collège communal. La Halle de la place de la mairie fut remodelée et on y installa la statue de Ernest Tyssandier d'Escous. La place Géraud Maigne fut créée à la suite du démembrement d'un pâté de maisons qui était au milieu, et l'esplanade de Barrouze perdit sa fontaine pour permettre de moderniser l'espace. Devenue chef-lieu de canton après la réorganisation révolutionnaire, Salers ne garda qu'une influence locale après la fermeture du bailliage et le recentrage du pouvoir judiciaire local sur Mauriac, sa notoriété se cantonnant à la commercialisation de ses produits agricoles comme les bovins et leurs dérivés (fourrures), les fromages et le développement du tourisme culturel dont l'apogée fut à la fin des années 1980 et au début des années 1990, avec les travaux de Gérard Delangle et de Yves Krier, metteur en scène, sur les Fêtes Renaissance et la collaboration d'André Mahé pour son coup de pinceau. |
Histoire du Jacquemart de Murat
Monsieur Gaudron avait son cabinet de chirurgien dentiste à Strasbourg . Ayant une maison dans le Cantal, pays d’origine de son épouse il ouvrit un nouveau cabinet à Murat et emmena toute sa famille pendant les hostilités. Le coq chantait et battait des ailes. Un rouleau à musique égrenait les airs de : -La Marseillaise -Ler nien lo dansa -Malhuron on o uno fenno L’horloge est toujours en service et indique l’heure par l’intermédiaire d'un carillon à trois cloches, qui indique les douze coups de midi. Le carrousel est à l’arrêt. |
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Ranavalona III, reine de Madagascar de 1828 à 1861 en séjour à Vic devant le Grand hôtel de la Compagnie d'Orléans |
Au xixe siècle, le thermalisme est en plein essor, plusieurs guides mentionnent la source et les eaux de Vic qui sont froides (12 °C), ferrugineuses, gazeuses, bicarbonatées et sodiques, ont d'autant plus de succès que la Compagnie des chemins de fer d'Orléans construit une ligne de chemin de fer et deux grands hôtels dont elle fait la promotion : l'un au Lioran, l'autre sur le versant sud qui domine la vallée. Après la Première Guerre mondiale, le thermalisme va peu à peu subir la désaffection générale pour les cures. Plusieurs hôtels fermeront.
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